Dans un mail intitulé “Informations sur la migration de vos comptes et vos données personnelles à Coris Bank International CI”, l’ex filiale ivoirienne de la banque britannique Standard Chartered Bank informe sa clientèle de particuliers de la migration de leurs comptes vers Coris Bank International Côte d’Ivoire.
Les activités de la banque des particuliers de la Standard Chartered Bank à Abidjan ont été rachetées par Coris Bank International. L’annonce a été faite depuis le 15 décembre 2023. Cette information a été précédée par celle de la cession de certains actifs africains de la banque anglo-saxone qui a décidé de recentrer ses activités sur le segment “Corporate Banking”.
Coris Bank International qui a une croissance forte en Côte d’Ivoire veut, à travers cette acquisition, rajeunir son portefeuille client et doper son positionnement de banque digital. Car la Standard Chartered Bank grâce à ce concept de première banque digitale avait la faveur des jeunes jusqu’à la multiplication des offres de cartes bancaires prépayées sur la place d’Abidjan.
Qu’importe, le potentiel est là et les milliers de clients aussi sur lesquels Coris Bank veut bâtir sa stratégie pour devenir la première banque comme au Burkina Faso. Cependant, selon la législation en vigueur en Côte d’Ivoire, pour effectuer un tel transfert de la base de données clientèle, la Standard Chartered Bank est dans l’obligation d’informer sa clientèle et surtout de recueillir le consentement individuel des personnes concernées. Elle a jusqu’au 31 juillet 2024 selon les accords qu’elle a avec les repreneurs.
Pour tenir les délais et faire le point réel du portefeuille cédé, elle précise à ses clients dans le mail reçu : “toutefois, si vous ne souhaitez pas que votre compte et/ou vos données personnelles soient transférées à CBI CI, veuillez-nous en informer par l’intermédiaire de votre agence, de votre chargé de clientèle, de notre centre d’appels au (+225) 27 20 30 32 81 ou envoyez un courriel à clientcare.cdi@sc.com avant la fin de la journée du 29 Mai 2024.”
Balliet M.