Sécurité informatique : Le géant Kaspersky victime collatérale de la guerre froide entre les USA et la Russie

Le géant Russe de la sécurité informatique, Kaspersky, connu pour la robustesse de son célèbres antivirus, a maille à partir avec l’administration de Joe Biden. En cause, des liens supposés avec le gouvernement russe capables de nuire à la sécurité nationale américaine.

Les mauvaises nouvelles s’enchainent pour les compagnies des grands groupes des pays non alignés. Après les entreprises chinoises Huawei et TikTok, c’est autour des entreprises russes de la tech économie de payer les frais d’une longue dispute entre les USA et le bloc oriental.

Kaspersky ne sera plus en mesure de vendre ses logiciels aux Etats-Unis ou de fournir des mises à jour de logiciels déjà utilisés”, indique un communiqué du ministère du Commerce publier le 20 juin 2024. Les autorités américaines affirment avoir pris la décision de bannir Kaspersky de leur territoire après avoir mené une longue investigation. 

Strategie

Cette mesure de rétorsion vise également à affaiblir Kaspersky mondialement. La même stratégie avait fait mouche dans la guerre, sans merci, que l’administration de Donald Trump avait mené contre Huawei. L’équipementier chinois à l’époque leader de la 5G, a été sanctionné aux USA. Il a perdu également plusieurs marchés européens parce qu’aucune société européenne opérant aux états unis n’avait plus le droit d’avoir des relations commerciales avec celle-ci sous peine de sanctions. C’est ainsi que Google face à cette contrainte a retiré la licence android à Huawei. Le segment des smartphones android est très lucratif en témoigne la vitalité économique de Samsung.

Recours

Les antivirus Kaspersky efficaces et très bon marché ont rapidement pris la place des Symentech et Mc Affee dans plusieurs pays. Face aux décisions américaines, il existe très peu de recours. Cependant, Kaspersky entend se défendre devant les tribunaux compétents arguant que la décision voire les liens qu’on lui prête avec la Russie sont complètement arbitraires.

 

Balliet M

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